Rapport d’activité de vérification de la conformité : CV1920-177 - Trans Mountain Pipeline ULC

Aperçu

Type d’activité de conformité : Inspection sur le terrain

No d’activité : CV1920-177
Début de l’activité : 2019-07-30
Fin de l’activité : 2019-07-31

Équipe :

Société réglementée : Trans Mountain Pipeline ULC

Exploitant : Trans Mountain Pipeline ULC

Province(s) / Territoire(s) :

Discipline(s) :

Justification et portée :

Inspection portant sur l’intégrité du terminal Burnaby ainsi que du terminal et de la station de pompage Sumas de Trans Mountain afin de vérifier la conformité au Règlement de l’Office national de l’énergie sur les pipelines terrestres, à la norme CSA Z662 et au Code canadien du travail.

Outil(s) de conformité employé(s) :

Détails de l’installation

Installations :

Exigences réglementaires :

Exigences réglementaires s’appliquant à cette activité :

Observations (aucun suivi requis)

Observation 1 - Terminal Burnaby

Date et heure de la visite : 2019-07-30 08:30

Discipline : Gestion de l’intégrité

Catégories :

Installation :

Observations :

Questions abordées durant la présentation :

Trans Mountain a fait une présentation durant laquelle les questions transmises par l’équipe de l’Office avant la réunion ont été abordées et les renseignements suivants ont été donnés :

Les réservoirs ont initialement été conçus et construits selon la norme API 12C (construction en 1953) ou API 650 (construction en 1988). Trans Mountain a déclaré qu’elle se conforme à la norme API 653 relativement aux inspections et à l’entretien des réservoirs.
 
Des évaluations des risques sismiques des terminaux ont été réalisées par des tiers depuis la construction originale et ont entraîné bon nombre d’améliorations aux digues de confinement secondaire et à la tuyauterie. Les digues de confinement secondaire ont été améliorées pour résister à un phénomène sismique qui survient une fois tous les 2 500 ans, conformément au British Columbia Building Code. Les bâtiments et les murs de soutènement ont aussi été renforcés afin d’accroître leur résistance à la charge sismique. La tuyauterie de raccordement des réservoirs a été améliorée où il a été établi que c’était nécessaire afin d’accroître la flexibilité en cas d’activité sismique, réduisant ainsi le risque de déversement accidentel. Dans la pratique, Trans Mountain a également réduit les niveaux des réservoirs pour atténuer le risque de débordement causé par le ballottement du liquide suivant une activité sismique. De plus, Trans Mountain a expliqué que des évaluations supplémentaires seraient effectuées par le personnel des opérations sur le terrain à la suite d’un phénomène sismique. Les constatations concernant l’intégrité seront transmises au personnel responsable de l’intégrité des installations de Trans Mountain qui déterminera si d’autres mesures connexes sont nécessaires.  Trans Mountain a indiqué qu’elle a installé des tuyaux de polyéthylène haute densité sur son système de distribution d’eau en cas d’incendie qui sont plus flexibles que les tuyaux en fonte ductile installés précédemment. La société a indiqué qu’aucune évaluation de la charge sismique n’a encore été menée pour le terminal Sumas.
 
La tuyauterie de solution moussante en fonte ductile existante sur les réservoirs 88 et 90 a été remplacée par des tuyaux en acier galvanisé afin d’accroître la résistance à la corrosion. Le remplacement de la tuyauterie de solution moussante sur le réservoir 87 est à l’étape de la conception.
 
Trans Mountain a fourni des précisions sur les évaluations de l’intégrité qui ont donné suite à l’avis de sécurité délivré par l’Office concernant les propriétés mécaniques des tuyaux de Hyundai et a confirmé leur utilisation dans le cadre des travaux de déplacement de la canalisation latérale de Suncor qui a été installée récemment. Trans Mountain a confirmé avoir évalué les propriétés des tuyaux (résistance à l’effet d’entaille) à partir des résultats, obtenus auprès d’un tiers, des essais d’échauffement de la tuberie fournissant les tuyaux installés. Les résultats préliminaires indiquent que les tuyaux satisfont aux exigences relatives aux propriétés mécaniques. Les joints de soudure des raccords coudés des tuyaux de Hyundai ont aussi été inspectés dans le cadre d’essais aux ultra-sons, mais aucun problème n’a été décelé. De plus, Trans Mountain a confirmé que les tuyaux de Hyundai installés avaient réussi aux essais hydrostatiques. La société a ajouté qu’étant donné que la canalisation latérale de Suncor est exploitée sous faible contrainte (17 % de la limite d’élasticité minimale précisée), le risque de défaillance est faible. Trans Mountain a indiqué qu’elle effectuerait d’autres essais sur de la tuyauterie non utilisée et représentative des tuyaux installés sur la canalisation latérale de Suncor. Les résultats des tests seraient inclus dans une évaluation technique de la canalisation latérale et intégrés au programme de gestion de l’intégrité de Trans Mountain.     
 
 
Zone du collecteur :
 
La canalisation principale d’un diamètre de 609,60 mm (NPS 24) achemine des produits jusqu’au terminal Burnaby. La tuyauterie du terminal est exploitée à basse pression et est protégée contre la surpression dans la canalisation principale par une des deux soupapes de surpression. Une des soupapes est réglée à 2 400 kPa lorsque le produit dans la canalisation principale est dirigé vers la canalisation latérale de Suncor, tandis que l’autre est réglée à 1 300 kPa lorsque le produit est dirigé vers la rangée de compteurs de brut. La conduite de détente de pression est raccordée au réservoir 99. Une vanne manuelle située en amont de la soupape de surpression était verrouillée en position ouverte afin d’assurer un libre passage.
 
Les produits raffinés provenant de la canalisation principale sont détournés jusqu’à la canalisation latérale de Suncor et ne sont pas stockés sur place. On trouve une boucle étalon pour les produits raffinés et des débitmètres en amont de la canalisation latérale de Suncor.
 
On trouve également une boucle étalon pour le pétrole brut acheminé à partir du terminal. Le pétrole brut passe par la rangée de compteurs de brut avant la livraison à la raffinerie Parkland ou au terminal maritime Westridge. La rangée de compteurs de brut peut également être utilisée pour transférer des produits d’un réservoir à l’autre. Le pétrole brut stocké sur place peut être acheminé au terminal Westridge en passant par la rangée de compteurs Westridge. Les deux rangées de compteurs utilisent des pompes centrifuges pour transférer le produit. Les représentants de la société ont expliqué que ces pompes ne peuvent pas provoquer une mise en surpression de la tuyauterie et que, par conséquent, il n’y a aucun système de protection contre la surpression en aval des pompes.
 
Le revêtement de la tuyauterie hors sol semblait être en bon état et la tuyauterie semblait être bien supportée. La tuyauterie portait des étiquettes indiquant le produit transporté et le sens d’écoulement.
 
La tuyauterie hors sol est munie de soupapes d’expansion thermique pour la protéger contre une surpression attribuable à l’expansion thermique. Les soupapes d’expansion thermique sont raccordées au réservoir 99.
 
De plus, un système d’injection de biocide installé récemment pour atténuer une possible corrosion interne a été observé sur la conduite de livraison Westridge.
 
 
Réservoir 88
 
Le réservoir 88 a été construit en 1988 selon la norme API 650 : Welded Steel Tanks for Oil Storage (septième édition).  Le réservoir est doté d’un toit en dôme et d’un toit intérieur flottant en aluminium. Le réservoir est muni de deux dispositifs antidébordement indépendants. Un de ceux-ci utilise un indicateur de niveau radar tandis que l’autre utilise un système de surveillance du niveau de déplacement doté d’un interrupteur. Trans Mountain a indiqué que le dispositif antidébordement a été conçu conformément à la norme API RP 2350 : Overfill Protection of Storage Tanks in Petroleum Facilities. Si un débordement est détecté (une alarme de très haut niveau s’active si le radar ou l’interrupteur de niveau est déclenché), le réservoir est isolé.
 
L’extérieur du réservoir est enduit d’un revêtement qui le protège contre la corrosion. Un système de protection cathodique protège la sous-face du fond du réservoir contre la corrosion externe. La paroi interne du fond du réservoir est recouverte d’époxyde. On ne trouve aucun système de détection des fuites sous le réservoir. Toutefois, une fuite de produit qui s’écoulerait jusque dans l’enceinte du réservoir pourrait être détectée au moyen de plusieurs orifices situés autour du réservoir. Un système de surveillance du niveau est utilisé pour détecter les fuites sur les réservoirs. À la suite de l’inspection, Trans Mountain a précisé que la détection des fuites au moyen d’un système de surveillance du niveau repose sur un algorithme. 
 
Le réservoir est muni de câbles de détection de chaleur situés entre la barrière de mousse et la paroi du réservoir pour la détection d’incendie. Si un incendie est détecté, les câbles activeront la suppression de l’incendie, soit un système de protection contre l’incendie semi-fixe doté d’un joint de bordure. Le 20 août 2019, Trans Mountain a fourni des précisions concernant ce qui suit : 
Le réservoir dispose de sa propre enceinte de confinement secondaire qui, selon Trans Mountain, respecte les exigences relatives au volume de la norme CSA Z662.
 
Tous les réservoirs du terminal font l’objet d’inspections journalières, hebdomadaires, mensuelles et annuelles menées par le personnel des opérations. Des inspections en service selon la norme API 653 sont effectuées par des inspecteurs indépendants tous les cinq ans. Une inspection hors service selon la norme API 653 du réservoir 88 a été réalisée en 2016.
 
Le revêtement de la robe du réservoir semblait être en bon état, et aucun signe de dommage ou de déformation apparent n’a été observé. Le toit intérieur flottant était propre et aucune accumulation de produit, d’eau ou de débris ne s’y trouvait. Les prises de terre fixées au fond du réservoir qui ont été observées étaient en bon état.
 
Il y a un puisard dans l’enceinte de confinement secondaire afin de drainer l’eau de pluie accumulée. Le système de drainage est généralement fermé et est ouvert seulement sous la supervision d’un employé, après avoir obtenu la confirmation visuelle qu’aucun produit n’est présent dans l’eau. Des sondes de détection d’hydrocarbures (Agar) et de conductivité ont été installées pour prévenir le déversement de tout produit durant le drainage de l’enceinte de confinement secondaire.
 
On a observé que la tuyauterie pour la mousse aux réservoirs 88 et 90 a été remplacée par une nouvelle tuyauterie galvanisée.
 
 
Réservoir 74
 
Le réservoir 74 a été construit en 1953 selon la norme API 12C : Specifications for Welded Oil Storage Tanks.  Le réservoir est muni d’un toit extérieur flottant. Le réservoir est muni de deux dispositifs antidébordement indépendants, soit un indicateur de niveau radar et un système de surveillance du niveau de déplacement doté d’un interrupteur. Trans Mountain a indiqué que le dispositif antidébordement a été conçu conformément à la norme API RP 2350 : Overfill Protection of Storage Tanks in Petroleum Facilities. Si un débordement est détecté (une alarme de très haut niveau s’active si le radar ou l’interrupteur de niveau est déclenché), le réservoir est isolé.
 
L’extérieur du réservoir est enduit d’un revêtement qui le protège contre la corrosion. Un système de protection cathodique protège la sous-face du fond du réservoir contre la corrosion. La paroi interne du fond du réservoir est recouverte d’époxyde. On ne trouve aucun système de détection des fuites sous le réservoir. Toutefois, une fuite de produit qui s’écoulerait jusque dans l’enceinte du réservoir pourrait être détectée au moyen de plusieurs orifices situés autour du réservoir. Un système de surveillance du niveau est utilisé pour détecter les fuites sur les réservoirs. À la suite de l’inspection, Trans Mountain a précisé que la détection des fuites au moyen d’un système de surveillance du niveau repose sur un algorithme.
 
Le réservoir comporte trois orifices d’observation installés pour la détection d’incendie.
 
Le réservoir dispose de sa propre enceinte de confinement secondaire qui, selon Trans Mountain, respecte les exigences relatives au volume de la norme CSA Z662.
 
Le revêtement de la robe du réservoir semblait être en bon état, et aucun signe de dommage ou de déformation apparent n’a été observé. Le toit intérieur flottant était propre et aucune accumulation de produit, d’eau ou de débris ne s’y trouvait. Les prises de terre observées, qui étaient fixées à la plaque annulaire du réservoir, étaient en bon état.
 
Il y a un puisard dans l’enceinte de confinement secondaire afin de drainer l’eau de pluie accumulée. Le système de drainage est généralement fermé et est ouvert seulement sous la supervision d’un employé, après avoir obtenu la confirmation visuelle qu’aucun produit n’est présent dans l’eau. Des sondes de détection d’hydrocarbures (Agar) et de conductivité ont été installées pour prévenir le déversement de tout produit durant le drainage de l’enceinte de confinement secondaire.
 
La sortie de drainage du toit du réservoir est chauffée et fonctionne à l’année afin d’évacuer l’eau de pluie accumulée sur le toit. L’eau évacuée du toit est surveillée visuellement durant le drainage et est déversée dans l’enceinte de confinement secondaire où elle pourra par la suite être évacuée au moyen du système de drainage. 
 
Une inspection en service selon la norme API 653 du réservoir a été réalisée en 2019.
 
Des évaluations des risques sismiques du réservoir ont été réalisées, après quoi la tuyauterie a été améliorée afin d’accroître la flexibilité de manière à pouvoir résister à un phénomène sismique qui survient une fois tous les 2 500 ans.
 

Outil de conformité employé : Aucun outil de conformité employé

Observation 2 - Terminal Sumas

Date et heure de la visite : 2019-07-31 08:30

Discipline : Gestion de l’intégrité

Catégories :

Installation :

Observations :

Le point sur la présentation du jour 1 :

Trans Mountain a fourni des précisions sur les points prioritaires découlant de la réunion et de l’inspection au terminal Burnaby qui ont eu lieu le jour précédent.
 
Voici des renseignements sur la procédure d’intervention de Trans Mountain en cas de phénomènes sismiques :

La société a également confirmé que les activités de construction observées au terminal Burnaby durant l’inspection effectuée le jour précédent étaient liées aux autorisations accordées par l’Office concernant le déplacement de la tuyauterie des installations et de l’infrastructure auxiliaire, la désaffectation, l’installation d’une clôture et l’amélioration du chemin d’accès connexe.
 
Trans Mountain a également précisé que la tuyauterie de trois réservoirs au terminal Burnaby (réservoirs 72,  84 et 85) n’avait pas encore été modernisée.
 
Terminal Sumas

Le terminal Sumas est un terminal sans personnel. Cependant, des inspections sont effectuées chaque jour durant toute l’année. Les réservoirs sont également inspectés chaque mois par le personnel des opérations. Des inspections en service selon la norme API 653 sont effectuées par des inspecteurs indépendants tous les cinq ans. Le personnel a examiné le plus récent rapport d’inspection en service selon la norme API 653 pour le réservoir 102, le rapport d’inspection hors service selon la norme API 653 pour le réservoir 104 et les rapports d’inspection mensuels de 2019 pour le réservoir 122. Trans Mountain a confirmé que les recommandations formulées dans les rapports sont prises en compte.
 

Réservoir 103
 
Le réservoir 103 a été construit en 1957 selon la norme API 12C : Specifications for Welded Oil Storage Tanks.  Le réservoir est doté d’un toit en dôme et d’un toit intérieur flottant en acier. Il est doté de deux dispositifs antidébordement indépendants. Un des dispositifs utilise un indicateur de niveau radar tandis que l’autre utilise un système de surveillance du niveau doté d’un interrupteur. Trans Mountain a indiqué que le dispositif antidébordement a été conçu conformément à la norme API RP 2350 : Overfill Protection of Storage Tanks in Petroleum Facilities. Si un débordement est détecté (une alarme de très haut niveau s’active si le radar ou l’interrupteur de niveau est déclenché), le pipeline est mis hors service automatiquement et le réservoir est isolé.

L’extérieur du réservoir est enduit d’un revêtement qui le protège contre la corrosion. Un système de protection cathodique protège la sous-face du fond du réservoir contre la corrosion externe. La paroi interne du fond du réservoir est recouverte d’époxyde. On ne trouve aucun système de détection des fuites sous le réservoir. Un système de surveillance du niveau est utilisé pour détecter les fuites sur les réservoirs.
 
Le réservoir est muni d’un câble de détection de chaleur situé entre la barrière de mousse et la paroi du réservoir pour la détection d’incendie. En cas de détection de chaleur, une enquête serait menée par le personnel des opérations avant l’application de mousse.
 
Le réservoir dispose de sa propre enceinte de confinement secondaire qui, selon Trans Mountain, respecte les exigences relatives au volume de la norme CSA Z662.
 
Le revêtement de la robe du réservoir semblait être en bon état, et aucun signe de dommage ou de déformation apparent n’a été observé. Le toit intérieur flottant était propre et aucune accumulation de produit, d’eau ou de débris ne s’y trouvait. Les prises de terre observées qui étaient fixées au fond du réservoir étaient en bon état.
 
On trouve une vanne de drainage manuelle permettant d’évacuer l’eau de pluie accumulée dans l’enceinte de confinement secondaire du réservoir 103. Le système de drainage est généralement fermé et est ouvert seulement après qu’il a été confirmé visuellement qu’aucun produit n’est présent dans l’eau. Des sondes de détection d’hydrocarbures (Agar) et de conductivité ont été installées pour prévenir le déversement de tout produit durant le drainage des enceintes de confinement secondaire du site.
 
La sortie de drainage du toit du réservoir est chauffée et fonctionne à l’année afin d’évacuer l’eau de pluie. L’eau fait l’objet d’une inspection visuelle et est évacuée dans l’enceinte de confinement secondaire où elle s’accumulera dans le puisard. 
 
Réservoir 101
 
Le réservoir 101 a été construit en 1953 selon la norme API 12C : Specifications for Welded Oil Storage Tanks.  Le réservoir est muni d’un toit extérieur flottant. Il est doté de deux dispositifs antidébordement indépendants. Un des dispositifs utilise un indicateur de niveau radar tandis que l’autre utilise un système de surveillance du niveau doté d’un interrupteur. Trans Mountain a indiqué que le dispositif antidébordement a été conçu conformément à la norme API RP 2350 : Overfill Protection of Storage Tanks in Petroleum Facilities. Si un débordement est détecté (une alarme de très haut niveau s’active si le radar ou l’interrupteur de niveau est déclenché), le pipeline est mis hors service automatiquement et le réservoir est isolé.
 
L’extérieur du réservoir est enduit d’un revêtement qui le protège contre la corrosion. Un système de protection cathodique protège la sous-face du fond du réservoir contre la corrosion. La paroi interne du fond du réservoir est recouverte d’époxyde. On ne trouve aucun système de détection des fuites sous le réservoir. Un système de surveillance du niveau est utilisé pour détecter les fuites sur les réservoirs.
 
Le réservoir dispose de sa propre enceinte de confinement secondaire qui, selon Trans Mountain, respecte les exigences relatives au volume de la norme CSA Z662.
 
Le revêtement de la robe du réservoir semblait être en bon état, et aucun signe de dommage ou de déformation apparent n’a été observé. Le toit extérieur flottant était propre et aucune accumulation de produit ni de débris ne s’y trouvait. Une légère accumulation d’eau a été observée. Les prises de terre observées, qui étaient fixées à la plaque annulaire du réservoir, étaient en bon état.
 
Il y a un puisard dans l’enceinte de confinement secondaire afin de drainer l’eau de pluie accumulée. Le système de drainage est généralement fermé et est ouvert seulement sous la supervision d’un employé, après avoir obtenu la confirmation visuelle qu’aucun produit n’est présent dans l’eau. Des sondes de détection d’hydrocarbures (Agar) et de conductivité ont été installées pour prévenir le déversement de tout produit durant le drainage de l’enceinte de confinement secondaire.
La sortie de drainage du toit du réservoir est chauffée et fonctionne à l’année afin d’évacuer l’eau de pluie. L’eau fait l’objet d’une inspection visuelle et est évacuée dans l’enceinte de confinement secondaire où elle s’accumulera dans le puisard.

Outil de conformité employé : Aucun outil de conformité employé

Observation 3 - Station de pompage Sumas

Date et heure de la visite : 2019-07-31 12:30

Discipline : Gestion de l’intégrité

Catégories :

Installation :

Observations :

La station de pompage Sumas est utilisée pour le transfert du produit jusqu’au terminal Sumas, au pipeline Puget Sound et au terminal Burnaby par la canalisation principale. Quatre pompes ont été installées dans un bâtiment partiellement ouvert. Il s’agit de pompes centrifuges et la pression est contrôlée au moyen de soupapes régulatrices de pression. La station de pompage est protégée contre les refoulements au moyen d’alarmes de haute pression et de dispositifs d’arrêt en cas de pression de très haut niveau.
 
La canalisation principale en amont de la station est protégée par une soupape de surpression qui est raccordée au réservoir 101 au terminal Sumas. Les vannes situées en amont et en aval de la soupape de surpression étaient verrouillées en position ouverte afin d’assurer un libre passage.
 
On trouve un bouton-poussoir d’arrêt d’urgence de la station de pompage près de l’entrée principale et de la sortie de la station, et un dans la salle de commande. Le système d’arrêt d’urgence arrête toutes les pompes, assure le libre passage du produit dans la canalisation principale vers le terminal Burnaby et isole la station de la canalisation principale. Le représentant de la société a expliqué que la station est pourvue d’une génératrice de secours d’une puissance suffisante pour exploiter le système d’arrêt d’urgence de la station. On trouve des boutons-poussoirs d’arrêt d’urgence à côté de chaque pompe. Le système d’arrêt d’urgence met hors service et isole les pompes.
 
Le bâtiment de pompage est pourvu de dispositifs de détection d’incendie et de gaz. Dès la détection d’un incendie, le système d’arrêt d’urgence de la station se déclenche. Si du gaz est détecté à 10 % de la limite inférieure d’explosivité (« LIE »), une alarme se déclenche, tandis que s’il est détecté à 20 % de la LIE, le système d’arrêt d’urgence de la station se déclenche.
 
Les pompes sont dotées d’un système de collecte des fuites de joints potentielles. Le liquide produit lors d’une fuite de joint s’écoulera jusqu’au réservoir de vidange de la station de pompage. Un interrupteur de débit a été mis en place pour détecter les fuites de joints et, s’il est déclenché, il activera le système d’arrêt d’urgence. Les pompes sont également pourvues de systèmes de surveillance et de protection contre la surchauffe et la vibration.
 
Le réservoir de vidange est muni d’un système de surveillance du niveau. On trouve une alarme de haut niveau et une alarme de très haut niveau qui, si elle est activée, déclenche le système d’arrêt d’urgence de la station. Le réservoir de vidange est à double paroi et l’interstice fait l’objet d’une surveillance. Son contenu peut être réinjecté dans le réseau pipelinier.
 
Le revêtement de la tuyauterie hors sol semblait être en bon état et la tuyauterie semblait être bien supportée. La tuyauterie portait des étiquettes indiquant le produit transporté et le sens d’écoulement.
 
La tuyauterie hors sol est munie de soupapes d’expansion thermique pour la protéger contre une surpression attribuable à l’expansion thermique. Les soupapes d’expansion thermique se déversent dans le réservoir de vidange de la station de pompage.
 

Outil de conformité employé : Aucun outil de conformité employé

Observations (suivi requis auprès de la société)

Les situations de non-conformité se rattachant aux plans ou procédures de la société constituent un non-respect :

- de la condition d’une autorisation exigeant la mise en œuvre du plan ou de la procédure; ou

- de l’article pertinent de la réglementation, qui exige la mise en œuvre du plan ou de la procédure, y compris les articles exigeant la mise en œuvre des plans ou procédures dans le cadre d’un programme.